Dans notre plan d’entrainement, le Raid Obivwak était la 5ème
étape de notre préparation. Comme chaque année, nous nous alignons sur le
circuit A. Cette année, direction le Beaujolais vert avec des tracé réalisés
par Eric PERRIN qu’on ne présente plus dans le monde de la CO, nous décidons de
ne pas nous fixer d’objectifs en terme de classement ou de temps, mais de
profiter de cette course pour affiner notre stratégie en pair – impair.
Jour 1 : 18 postes, 20.3km et 990D+ (rouge)
Je ne vais pas détailler notre parcours, mais pour résumer,
sur ce 1er jour, nous avons, compte tenu du relief, choisi de
privilégier une progression en enroulant le relief plutôt que de rester sur le
trait. Ce premier jour n’étant pas technique, nous finissons assez loin de la
tête suite à un problème de déshydratation me concernant.
Jour 2 : 15 postes, 19.6km et 840D+ (bleu)
Concernant ce deuxième jour, pas de problème d’hydratation.
Nous décidons d’appliquer la même stratégie que la veille à savoir enrouler le
relief. Malheureusement, le caractère trop roulant de la course et le peu de
choix déterminant nous relèguera en 9ème position à plus de 2h22 de
la tête.
Conclusion :
Un raid Obivwak qui restera un bon entrainement physique qui
nous a obligé à faire attention au relief pour éviter de faire trop de dénivelé
et ainsi éviter de laisser trop d’énergie en route. Point qui sera déterminant
lors de WRC car il faudra rester concentré pendant 24h.
Nous avons pu vérifier que notre stratégie en pair – impair fonctionnait
et permet de garder la concentration sur toute la durée de l’épreuve. Toutefois
je reste très déçu de l’absence de caractère technique de cette édition 2012.
Par contre cette édition courue sous une grosse chaleur m’a
conforté dans l’idée que je dois absolument résoudre mes problèmes de
déshydratation qui me poursuivent depuis quelques temps dès qu’il fait
chaud. Ce point sera également crucial lors de WRC, car en Rep. Tchèque fin
Aout, il fait encore très chaud…Bref, une course riche en enseignement dans l'optique des WRC.
Olivier (équipe François / Olivier)
Au WRC, les postes étant souvent au sommet des hautes collines, la tactique sera d'essayer de prendre le plus de balises sur un même mouvement sans être toujours en train de monter-descendre. Mais pour ce qui est des choix d'itinéraire, c'est un peu plus bourrin que lors des raid'o: quand il faut monter, il faut monter. Il n'y a pas d'autre choix et il se font un honneur à ce qu'on fasse le plus de courbe possible.
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